ORIGINAL PAPERS / ARTICLES ORIGINAUX
LE DON DE CORPS EN COTE D’IVOIRE
BODY DONATION FOR DISSECTION IN IVORY COAST
- Laboratoire d’anatomie Faculté de Médecine Abidjan
- Service de neurochirurgie du CHU d’Abidjan Yopougon
RESUME
Introduction
Le don de corps qui permet de se procurer le matériel anatomique de dissection que constitue le cadavre humain n’existe pas en Afrique noire et notamment en Cote d’ Ivoire.
Objectif
Recueillir des informations sur le don de corps à Abidjan.
Méthode
Les auteurs rapportent les informations recueillies au cours dune enquête sur le don de corps réalisée à Abidjan de Juillet a Août 2004, a partir d’un questionnaire. Ils font une analyse anthropologique de ces informations et situent la position des abidjanais sur la recherche médicale à travers les dissections anatomiques du corps humain.
Résultats
Il ressort de cette enquête que 35,8 % des abidjanais sont prêts à donner leur corps, 64,2 % sont contre le don de corps.
Conclusion
35,8 % des abidjanais peuvent contribuer au progrès de la médecine en donnant leur corps à disséquer après leur mort même si cette décision reste difficile en Afrique compte tenu du culte des morts.
Mots clés :
Afrique, Anatomie, don de corps, Côte d’Ivoire
ABSTRACT
Background
The concept of body donation for dissection does not exist in black Africa particularly in the Ivory Coast.
Objective
Collect informations on body donation in Abidjan.
Methods
Authors report information collected in Abidjan during survey on body donation, carry out from July to August 2004. They make an anthropological analysis of that information and indicate the position of the inhabitants of Abidjan on the research through anatomic human bodies’ dissection.
Results
Our survey shows that 35.8% of the inhabitants of Abidjan agreed to make a body donation for dissection against 64.2 %.
Conclusion
35.8 % of the inhabitants of Abidjan can contribute to the ptogress of medicine by offering their body for dissection after death even if this decision remains difficult in Africa considering deeds worship.
Keys words: Anatomy, body donation, Ivory coast, Africa.
INTRODUCTION
Le don de corps est le legs volontaire de son cadavre à un institut d’anatomie. C’est une démarche personnelle et volontaire existant depuis le XXe siècle.
S’il a permis dans les pays où il est pratiqué de résoudre en partie l’épineux problème qui est la difficulté de se procurer le matériel anatomique que constitue le cadavre humain, il est inexistant en Afrique noire. Le laboratoire d’anatomie de l’UFR des sciences médicales d’Abidjan ouvert depuis 1966 ne possède pas de service de don de corps.
En Afrique, la mort est une réalité biologique mais aussi culturelle. La représentation de la mort est telle que le don de corps pose un véritable problème socio-culturel. Seul l’Afrique du Sud prévoit clairement le droit de la personne à disposer de son corps pour la dissection. En Côte d’Ivoire, il existe depuis 1993 une loi faisant allusion au don d’organe après la mort à des fins scientifiques, mais pas au don de corps [8].
Nous sommes donc proposés à travers ce travail dévaluer les connaissances du public Abidjanais sur l’anatomie et la dissection afin de déterminer sa contribution à l’évolution de la science par le don de corps, ainsi qu’à la création d’un service de don de corps.
MATERIEL ET METHODE
Il s’agit dune étude prospective transversale à visée descriptive et analytique réalisée dans la ville d’Abidjan sur une durée de trente jours de juillet à août 2004, à partir d’un questionnaire de 48 items au total comportant des aspects socio-démographiques, l’attitude face à la mort, et les connaissances sur l’anatomie et sur le don de corps. Elle a concerné la population abidjanaise âgée de plus de quinze ans au moment de l’étude.
La plupart des items proviennent de deux études similaires réalisées aux USA et en Suisse. [14,15]
360 questionnaires correctement remplis correspondant à 60% des questionnaires distribués et 90% des fiches récupérées ont été analysés.
RESULTATS
Le taux de réponse est de 60% au total sans distinction âge, ni de sexe. De nombreux questionnaires n’ont pas été retournés ou sont revenus incomplètement remplis.
1- Données socio-démogaphiques (Tableau I)
246 hommes et 114 femmes ont correctement rempli le questionnaire, soit un sex-ratio de 2,15. Leur âge était compris entre 15 et 92 ans. Ils appartiennent majoritairement au groupe ethnique kwa (39,9%), suivi du groupe krou (25,2%).
En ce qui concerne la religion, on note une prédominance judéo-chrétienne avec un taux de 59,2%. 79,2% sont célibataires et la plupart (53%) estime que la qualité de vie est en dessous de la moyenne.
2- Attitude face à la mort
63,3% des Abidjanais donnent une définition exacte de la mort en accord avec le dictionnaire Larousse: « perte ou fin de la vie ». Sa représentation est le plus souvent confondue avec sa définition. Elle est assimilée à une fin (30,8%) ou un passage (29,9%). Pour 36% des abidjanais, elle na aucune signification et pour 12% d’entre eux, c’est une punition divine. La mort cérébrale est moins bien connue. Seuls 2,5% en donnent une bonne réponse, 53,3% donnent une définition incomplète.
Pour 58,3% des Abidjanais, il y a une autre vie après la mort, ou du moins il se passe quelque chose pour l’âme qui se sépare du corps (jugement dernier, réincarnation, vie nouvelle, résurrection…). 29,2% (Musulmans et animistes) ont répondu qu’il ne se passe rien.
Les funérailles doivent être simples dans la prière, sans grandes cérémonies pour 60% des Abidjanais, avec des sacrifices traditionnels pour 3,3%. 83% préfèrent être enterrés lorsque 7,5 % ont choisi un monument. 40% ont déjà pensé à l’organisation de leurs obsèques alors que 60% n’ont jamais été effleuré par cette idée, et seuls 19,2% des abidjanais ont déjà imaginé leurs corps servir à quelque chose.
La plupart des abidjanais n’ont pas d’assurance décès ou obsèques (79,2%), mais 90,8% pensent qu’un testament est important, essentiellement pour garantir les biens de la famille, assurer l’avenir des enfants, et éviter les querelles d’héritage (72%).
3- Connaissances sur l’anatomie et les dissections
52,5% des abidjanais ont donné une définition exacte de l’anatomie. Ce mot leur inspire la recherche (20,8%), la médecine et la science (19,2%) le corps humain (6,7%), le cadavre et la dissection (10,9%). Ils savent qui fait l’anatomie (69,2%) : anatomistes, médecins, étudiants, personnels de santé, professeurs, chercheurs ; et à quoi elle sert (69,9%). 22,5% ne savent pas. 85,8% ont déjà entendu parler de dissection, le plus souvent à la télévision (39,6%). Mais seuls 52,2% ont donné une définition exacte de la dissection et 63,3% ont une opinion favorable de la dissection contre 14,6% qui pensent qu’il s’agit dune mauvaise pratique. Cependant 80,2 % des abidjanais pensent qu’on doit faire des dissections.
4- Connaissances et opinions vis-à-vis du don de corps
68% du public a déjà entendu parler de don de corps (43,6%) ou partie de corps (58,9%) et d’autopsie (83,6%), à travers les medias (39,4%), lors de leur formation (21,3%), ou à l’occasion d’un décès. mais seul 40,5% donnent une définition exacte du don de corps et 39,2% reconnaissent son utilité. La dissection anatomique est confondue avec l’autopsie et 61% pensent que le don de corps est pratiqué à Abidjan contre 8% qui savent que ce n’est pas le cas.
Pourtant 50,8% de ce public pensent qu’on a le droit de disposer de son corps.
35,8% des Abidjanais sont tout de même prêts à faire don de leur corps. Il s’agit de 99 hommes et 30 femmes. La plupart sont kwa (38,3%), chrétiens (24%) et ont entre 20 et 29 ans (60,4%). (Tableau II)
La raison essentielle est la volonté de participer à l’évolution de la science, de la recherche et de la médecine (61,2%). D’autres raisons ont été évoquées : rémunération, immortalité, raison humanitaire…
Il existe certaines appréhensions : non respect du corps, abus, profanation, déviation des objectifs, trop grande mutilation… Les résidus cadavériques doivent être restitués à la famille pour 89,4% des abidjanais, mais seuls 25% sont prêts à payer d’avance pour l’enterrement de ces résidus.
Le désir de préserver l’intégrité du corps, le caractère sacré du corps (26%), la religion (53,2%), l’importance des funérailles et la tradition ont guidé les réticences vis-à-vis du don de corps.
COMMENTAIRES
Le corps donné à la science est destiné à l’enseignement et à la formation des futurs médecins et à la recherche. En France, il n’est jamais rendu à la famille et des frais doivent être payés pour l’incinération ultérieure. Le don de corps est géré par les facultés de médecine.
La mort, en plus d’une réalité biologique, est une réalité culturelle et il existe une multitude de valeurs sociales et culturelles, notamment ethnique et religieuse, attachées au corps [11]. Ces valeurs varient dune société à l’autre et même d’un individu à l’autre et les différents rites funéraires rendent compte de l’importance du corps [2]. Par exemple, Le formol utilisé pour retarder la décomposition du corps en est le témoignage. Chez les bambaras, les différents termes utilisés pour parler de la mort traduit cette multiplicité, l’importance de la situation dans laquelle elle survient, et ses concepts même. Ainsi, la mort na de sens que par rapport au modèle de prolongement de la vie quelle présage : mort, ancêtre, revenant, vivant [14].
La conception religieuse de la mort stipule qu’il existe une vie après la mort. Dans notre étude, 58,3% de la population pensent qu’il y a une vie après la mort. Oliviero [13] dans son étude trouve que pour 25% des gens, il n’y a aucune survivance de la personne après la mort. 80% pensent que le corps devient poussière, seul 2% croient en la résurrection. Cette discordance peut être liée à l’interprétation de la religion, influencée par la conception culturelle africaine de la mort, différente de la conception européenne. Pour 21,7% de la population d’étude, les cérémonies funéraires doivent se faire selon la religion. Ce résultat concorde avec celui de Richardson [14] qui trouve 20%. 46,7% optent pour l’enterrement, résultat se rapprochant de celui de Oliviero [13] qui trouve 54%. En Afrique, les morts ne sont pas morts, ils continuent d’exister en étroite collaboration avec les vivants ; les rites funéraires ont donc une importance capitale. [9]
Il existe en plus des valeurs culturelles, une conception personnelle de la mort, avec une charge affective plus ou moins importante [11]. En Afrique, le cercle familial reste longtemps soudé. La mort est envisagée et vécue comme le plus grand malheur pouvant arriver dans une famille, c’est une « séparation », « un départ définitif » [9].
La mort cérébrale est un sujet nouveau en Afrique. Elle est donc inconnue ou incomprise, alors que cette notion est essentielle à la définition médicale de la mort.
Selon l’imaginaire traditionnel, « un mort cérébral » ressemble plus à un malade endormi qu’à un cadavre prêt pour l’enterrement. Il conserve les apparences de vie, le coeur battant toujours. En France, par contre l’opinion est contraire : 60% des personnes considèrent qu’un « mort cérébral » est mort. Cependant nos résultats concordent avec ceux de Mathieu, cité par Olivero [13].
En Afrique, parler de la mort est tabou et peut attirer le malheur. Témoins, seule 20,8% de la population interrogée a souscrit à une assurance décès. Le fort taux de non-réponse peut trouver ici une explication. Sanner [15] dans son étude lavait attribué à la sensibilité même du sujet de l’enquête et à la difficulté des questions à l’origine d’hésitation et d’indécision. Nous pensons aussi que les termes utilisés dans les questionnaires auraient dû être mieux expliqué car il s’agit de termes spécialisés. Il y a eu confusion entre dissection, anatomie et autopsie et entre don de corps et don de partie de corps. Dissection et autopsie sont selon Durier [4], « deux surs, issues de la même famille, celle d’ouvrir les cadavres, mais leurs origines, leurs buts et leurs pratiques les dissocient, même si elles restent intimement liées ».
Dissection vient du verbe latin « secare » et du préfixe « dis » et signifie « séparer de ». Elle consiste donc en la séparation méthodique des différentes parties du corps pour en préciser la disposition et la structure, en étudier les rapports, la forme et l’aspect macroscopique.
Les femmes sont plus sensibles à ce qui touche à leur corps et ceci influe sur leur conception de la mort, et pourrait expliquer le faible taux de participation féminine. Moins dune femme sur deux hommes ont accepté de répondre aux questionnaires le plus souvent pour ne pas montrer leur ignorance. Delmas [3] a pourtant noté dans son étude une prédominance féminine dans la volonté de donner son corps. Mais nos résultats même sils ne reflètent pas la répartition selon le sexe de la population d’Abidjan de plus de 15 ans, (le sex-ratio est égale à 1,08), concordent avec ceux de Sanner [15].
La tranche d’âge la plus représentée correspond à la population jeune plus à même à se soumettre à ce genre d’enquête. L’ethnie Kwa, la plus représentée reflète la répartition par groupe ethnique de la ville d’Abidjan. De même, la population judéo-chrétienne est la plus importante dans la ville d’Abidjan [7].
Le don de corps n’est pas pratiqué à Abidjan contrairement à ce que pense 61% des Abidjanais. En Afrique, c’est seulement en Afrique du Sud que la loi prévoit clairement le droit de la personne de disposer de son corps pour la dissection.
Ce droit sur le cadavre résulte du droit qua chaque individu sur sa personne et qui découle fondamentalement de la liberté humaine et du droit à l’autodétermination [5].
35,8% des Abidjanais l’ont compris et sont prêts à donner leur corps sans trop comprendre de quoi il s’agit. Ce résultat est en accord avec celui de Richardson [14] qui trouve 44% et suppose à celui de Sanner [15] qui avait trouvé 15% de donneurs potentiels, et à celui d’Olivero [13] qui en a objectivé 65%.
Toutes les tranches d’âge et toutes les professions sont représentées avec une prédominance de sujets jeunes et de cadres moyens et employés en accord avec Delmas [3]. La décision de donner son corps est influencée par l’âge et également par le sexe. Ce résultat concorde avec celui de Sanner [15]. Cependant Delmas [3], et Lagwinsky [10], trouvent une prédominance féminine. Le groupe ethnique par contre n’influe pas sur la décision du don de corps. En Côte d’Ivoire, comme en Afrique noire en général, il existe autour de la mort un ensemble de concept qui exigent des rituels : il faut donner à son mort une sépulture digne dans son terroir d’origine
Le don de corps dans les pays où il est déjà pratiqué a des motivations différentes selon les sujets [5] : sentiment d’altruisme, désir d’aide à la recherche médicale, à la formation des futurs médecins. Ces mêmes motivations ont été majoritairement exprimées dans notre étude.
D’autres raisons sont évoquées : geste de reconnaissance à l’égard de la profession médicale, moyen d’échapper à l’ultime solitude de la mort, débarras du corps, sentiment de non conformisme, transaction financière, rachat d’un acte de suicide.
La rémunération a été largement retrouvée dans notre contexte, 68,5% donneraient leur corps pour de l’argent. Delmas [3] rapporte que 4% des hommes et 2% des femmes font des propositions de vente. Une raison propre au public abidjanais a été le désir de pérennité, d’immortalité. Le jugement sur la qualité de vie na pas influencé les choix. Selon C.Andre [1] le jugement sur la qualité de vie n’est pas corrélé avec l’état d’esprit.
64,2% seraient contre le don de corps, majoritairement par respect de la religion (53,2%), mais aussi par respect des us et coutumes (20,8%) et par respect du corps (26%), raison qui pourrait être sous-tendue par les deux autres. Ces raisons ne sont pas retrouvées dans l’étude d’Olivero [13], ou elles sont plutôt d’ordre psychologique et éthique.
La région d’Abidjan est une région Kwa à majorité judéo-chrétienne malgré la multiplicité culturelle, ethnique et religieuse liée aux différentes migrations, Abidjan étant la première ville au plan politique et économique et la capitale de la Côte d’Ivoire. Et comme partout en Afrique, le corps est sacré et les funérailles importantes, notamment l’enterrement au côté de ses ancêtres.
La religion influe sur le don de corps. L’église catholique a reconnu depuis le XIIIe siècle la cession du corps après la mort pour l’étude scientifique. L’islam interdit d’ouvrir les cadavres et condamne les actes de cession de corps d’où le faible taux de donneurs potentiels parmi la population musulmane. [5,6]
En effet, I’islam prône le respect absolu de la vie humaine pour atteindre le paradis d’Allah ; l’intégrité du cadavre est primordiale puisque le Coran stipule que l’âme va retrouver un corps recréé de la terre le jour du jugement. Il faut donc respecter le corps : seule l’inhumation est tolérée et la violation de la sépulture est interdite [4].
Mais l’islam a toléré les dissections plus ou moins clandestines des médecins arabes au Moyen-Âge et aujourd’hui dissections et autopsies judiciaires sont autorisées dans les pays musulmans à condition que la nécessité qui a autorisé cet interdit ne soit pas dépassée.
CONCLUSION
L’anatomie est le préalable à la thérapeutique du vivant, mais le culte des morts en Afrique, plus qu’ailleurs continue de faire obstacle à la dissection, nécessité qu’aucun médecin n’oserait contourner. L’africain est beaucoup attaché à la tradition, elle fait partie de son vécu quotidien, d’où la décision difficile et imprévisible de donner son corps à la science.
Mais de ce travail, il ressort que les Abidjanais peuvent contribuer au progrès de la médecine par le don de corps, avec un peu d’information et de sensibilisation et la mise en place dune législation. La création d’un service de don de corps à l’UFR des sciences médicales constituerait un atout appréciable.
Tableau I : Description de la population
|
|
Effectifs |
(%) |
Sexe |
Masculin |
246 |
68,3 |
|
Féminin |
114 |
31,7 |
Age |
[15-19]ans |
45 |
12,5 |
|
[20-29]ans |
180 |
50 |
|
[30-39]ans |
81 |
22, » |
|
[40-49]ans |
36 |
10 |
|
>50 ans |
18 |
5 |
Nationalité |
Ivoiriens |
318 |
88,3 |
|
Non ivoiriens |
42 |
11,7 |
Profession |
Cadres supérieurs |
24 |
06,7 |
|
Cadres moyens |
51 |
14,2 |
|
Employés |
60 |
16,7 |
|
Secteur informel – sans |
72 |
20 |
|
Elèves – étudiants |
126 |
35 |
|
Agents de sécurité |
11 |
3 |
|
Personnels de culte |
16 |
04,4 |
Groupe ethnique (Ivoiriens) |
Kwa |
127 |
39,9 |
|
Mandé |
62 |
25,2 |
|
Krou |
80 |
19,5 |
|
Gur |
49 |
15,4 |
Religion |
Judéo-chrétienne |
213 |
59,2 |
|
Musulmane |
90 |
25 |
|
Animistes |
45 |
12,5 |
|
Autres |
12 |
3,3 |
Tableau II : Répartition des réponses à la question « êtes-vous prêts à donner votre corps ? » selon le sexe, l’âge, la nationalité, la profession, l’ethnie, la religion.
|
|
Effectifs n=129 |
(%) |
Sexe |
Masculin |
99 |
76,7 |
|
Féminin |
30 |
23,3 |
Age |
[15-19]ans |
6 |
4,66 |
|
[20-29]ans |
78 |
60,4 |
|
[30-39]ans |
33 |
25,6 |
|
[40-49]ans |
6 |
4,66 |
|
>50 ans |
6 |
4,66 |
Nationalité |
Ivoiriens |
114 |
88,3 |
|
Non ivoiriens |
15 |
11,7 |
Profession |
Cadres supérieurs |
9 |
06,8 |
|
Cadres moyens |
18 |
14 |
|
Employés |
18 |
14 |
|
Secteur informel – sans |
13 |
10 |
|
Elèves – étudiants |
61 |
47,2 |
|
Agents de sécurité |
3 |
2,3 |
|
Personnels de culte |
7 |
5.7 |
Groupe ethnique (Ivoiriens) |
Kwa |
50 |
38,3 |
|
Mandé |
30 |
23,4 |
|
Krou |
34 |
26,7 |
|
Gur |
15 |
11,6 |
Religion |
Judéo-chrétienne |
90 |
69,7 |
|
Musulmane |
21 |
16,3 |
|
Animistes |
18 |
14 |
|
Autres |
0 |
0 |
|
|
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REFERENCES
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