CLINICAL STUDIES / ETUDES CLINIQUES
MORTALITÉ DES PATIENTS VIH POSITIFS DANS LE SERVICE DE NEUROLOGIE DU CHU CAMPUS DE LOMÉ-TOGO
MORTALITY AMONG HIV POSITIVE PATIENTS IN NEUROLOGY DEPARTMENT OF CAMPUS TEACHING HOSPITAL LOME -TOGO
- Service de Neurologie, CHU de Lome BP. 4231. Lome, Togo
RESUMÉ
Description
On estime à 2,3 millions, le nombre de personnes décédées du SIDA en 2004 en Afrique subsaharienne. Ainsi le VIH/SIDA a réduit de plus de 20 ans, l’espérance de vie de la population en Afrique.
Objectifs
Le but de notre étude était d’identifier les causes de décès et d’étudier la létalité des affections chez les personnes vivant avec le VIH/SIDA (PVVIH/SIDA) dans le service de neurologie du CHU-CAMPUS de Lomé.
Méthodes
Une étude rétrospective transversale avait été menée sur les dossiers des malades hospitalisés dans ledit service du 1er janvier 1996 au 31 décembre 2005.
Résultats
Sur les 380 patients séropositifs au VIH enregistrés, 83,2 % ne connaissaient pas leur statut sérologique à l’admission. L’âge moyen de nos patients décédés était de 38,9 ± 13,4 ans, avec une durée de séjour moyen avant le décès de 13,9 jours. La toxoplasmose cérébrale avait constitué la première cause de décès chez les PVVIH/SIDA (40,8 %), suivie des méningites (27,2 %) et des méningo-encéphalites (19,0 %). Le taux global de létalité était de 38,7 %. Les méningites et les méningo-encéphalites constituaient les affections les plus létales avec un taux de létalité respectivement de 90,9 % et 70,0 %.
Conclusions
Les principales affections neurologiques associées à l’infection VIH devraient bénéficier à l’instar de la toxoplasmose d’une connaissance précise des signes diagnostiques et de la mise en place de protocole de prise en charge immédiate. Des efforts doivent être faits dans le dépistage et la prise en charge des PV VIH /SIDA.
Mots cles : PVVIH/SIDA, affections neurologiques, Togo
SUMMARY
Description
HIV/AIDS is responsible of about 2,3 billions deaths in subsaharian Africa in 2004. The life expectancy had declined, in this part of continent, of 20 years.
Objectives
To identify death causes and to study their lethality among HIV positive patients, in neurology department of campus teaching hospital at Lomé.
Methods
We did a transversal retrospective study on hospitalized patients from january 1, 1996 to december 31, 2005.
Results
About 83,2 % of the 380 HIV positive patients recorded in the department did not known their HIV status before their admission. The average age of dead patients was 38,9 ± 13,4 years. Average hospitalization life stay was 13,9 days before death. Cerebral toxoplasmosis was the first cause of death of HIV positive patients (40,8 %), followed by meningitis (27,2 %) and by meningo-encephalitis (19 %). The lethality global rate was 38,7 %. Meningitis and meningo-encephalitis were most lethal diseases, with lethality rate of respectively 90,9 % and 70,0 %.
Conclusion
As cerebral toxoplasmosis, mains neurological diseases associated with HIV infection must be well diagnosed and taken in charge without delay. This study has shown that efforts have to be performed in the framework of HIV detection.
Key Words: HIV/AIDS positive, neurological affections, CHU-CAMPUS.
INTRODUCTION
On estime à 2,3 millions le nombre de personnes décédées du SIDA en 2004 en Afrique subsaharienne. Ainsi le VIH/SIDA a réduit de plus de 20 ans l’espérance de vie des hommes et des femmes en Afrique (18, 19, 20).
Le système nerveux constitue une cible majeure de plusieurs complications infectieuses ou tumorales au cours de l’infection par le Virus de l’Immunodéficience Humaine (VIH) (13, 15, 25). Des autopsies ont pu mettre en évidence une atteinte du système nerveux dans 75 % des cas (4, 11, 22, 23). L’atteinte neurologique au cours du VIH est précoce mais reste longtemps infra clinique. Elle est inaugurale dans 10 à 20% des cas avec une encéphalite caractéristique (4, 22). Dans 40 à 75% des cas, elle survient au cours de la maladie. Les pathologies les plus couramment associées au VIH se développent au début de la phase d’immunodépression sévère et au cours du stade SIDA (13, 16, 23).
L’objectif de cette étude était d`identifier les causes de décès et d’étudier la létalité des affections chez les personnes vivant avec le VIH/SIDA (PVVIH/SIDA) dans le service de neurologie du CHU-CAMPUS de Lomé. L’intérêt thérapeutique d’un tel travail réside dans la mise en place des moyens nécessaires pour l’accueil et des protocoles de prise en charge de ces patients.
METHODOLOGIE
Le CHU Campus de Lomé constitue un centre national de référence pour certaines spécialités médicales (Cardiovasculaire, ORL, Stomatologie, Ophtalmologie, Pédiatrie, Hépato gastro-entérologie, Médecine Interne et Neurologie). Il compte 120 lits. Le service de neurologie du CHU Campus dispose de 28 lits répartis dans 5 salles communes, 4 cabines individuelles et une salle d’urgence neurovasculaire. Ce service hospitalise en moyenne 500 à 600 patients par an.
Une étude transversale rétrospective sur la population de malades hospitalisés dans le service de neurologie du CHU Campus de Lomé au Togo avait été menée du 1er janvier 1996 au 31 décembre 2005 soit sur une période de 10 ans. Les dossiers des patients admis dans le service pendant la période d’étude et chez qui la sérologie VIH était positive par la mise en évidence dans le sérum, d’anticorps spécifiques, par deux tests (1er ELISA et 2e ELISA) et un test de confirmation par Western Blot pour des résultats douteux, ont été retenus. La demande de la sérologie VIH chez les patients hospitalisés dans le service était fonction des signes neurologiques évocateurs d’une infection à VIH. Sur les 5347 patients hospitalisés, 4278 (80,0 %) avaient bénéficié d’une sérologie VIH. Parmi eux 3898 (91,1 %) étaient séronégatifs. La sérologie VIH a été positive chez 380 patients (8,9 %).
RESULTATS
Le sex ratio hommes /femmes (H/F) des 5347 patients hospitalisés dans le service pendant la période d’étude était de 1,3. L’âge moyen était de 40,8 ± 16,8 ans. Nous rapportons au tableau 1 les données démographiques de notre série. Le taux global de mortalité a été estimé à 9,7 %. L’âge moyen des patients décédés était de 45,8 ± 14,4 ans.
Sur les 380 patients séropositifs au VIH enregistrés, 83,2 % ne connaissaient pas leur statut sérologique à l’admission. La majorité de ces patients (98 %) était au stade III de la classification CDC d’Atlanta.
Au total, 147 cas de décès chez les patients VIH séropositifs ont été enregistrés pendant la période d’étude. La durée moyenne de séjour dans le service de ces patients décédés était de 13,9 ± 3,7 jours. Ces décès représentaient 28, 2 % des décès observés dans le service. Le taux de létalité était de 38,7 %. L’âge moyen de ces patients décédés était de 38,9 ± 13,4 ans avec des extrêmes de 15 et 90 ans. Le sexe ratio H/F de ces patients VIH séropositifs décédés était de 1,2. Le tableau 2 montre la répartition des patients séropositifs au VIH décédés selon les affections neurologiques, les tranches d’âges et le sexe.
La toxoplasmose cérébrale (43,9 %) était de loin l’affection neurologique la plus rencontrée chez les patients séropositifs au VIH. Les affections neurologiques associées aux plus forts taux de létalités chez ces patients étaient les méningites (90,9 %) et les méningoencéphalites (70,0 %) (tableau 3).
DISCUSSION
Peu de travaux, à notre connaissance, dans les pays en voie de développement se sont intéressés à la mortalité chez les personnes vivant avec le VIH/SIDA ( PVVIH/SIDA) et présentant une affection neurologique.
La demande de la sérologie VIH chez les patients en fonction des signes neurologiques évocateurs d’une infection à VIH pourrait constitué un biais de sélection. Il est probable que certains patients hospitalisés n’aient pas eu de sérologie VIH car les signes n’étaient pas évocateurs, ou la symptomatologie était à bas bruit. Cependant la réalisation de cette sérologie chez 4278 patients soit 80,0 % des patients hospitalisés est représentative.
La tranche d’âge de 20 à 49 ans a été la plus touchée avec 130 décès (88,4 %). Ces décès, dans les tranches d’âge les plus actives, constituent un sérieux problème de santé publique et socio-économique (2, 16, 19). La durée moyenne de séjour, avant le décès de ces patients, dans le service était de 13,9 jours. Cette durée moyenne de séjour est similaire à celle rapportée par ATANGANA et al (2) à Yaoundé (12 jours). Elle a été plus courte (7 jours) dans les méningites et méningo-encéphalites qui sont rapidement mortelles. Le diagnostic et la prise en charge adaptée de ces affections ne doivent souffrir d’aucun retard.
Parmi les 380 patients séropositifs au VIH, 147 sont décédés. Le taux de létalité était de 38,7 %. Ce fort taux serait dû au fait que tous les malades étaient admis au stade III de l’infection à VIH. Le coût très élevé du traitement des affections neurologiques chez les PVVIH serait également un facteur de surmortalité (3). Un taux similaire avait été rapporté par YASSIBANDA et al. (26) à Bangui : 38,0 %.
En fonction des différentes affections neurologiques, nous avons enregistré 40 cas de décès sur les 44 cas de méningites diagnostiquées chez les patients VIH séropositifs. Nous avons retenu dans ce groupe les décès par méningites purulentes communautaires (pneumocoque 14 cas, staphylocoque 6 cas), par méningites tuberculeuses (4 cas), par cryptococcose neuro-méningée (2 cas), et par méningites à germe non déterminé (14 cas). Les méningites étaient associées à 27,2 % de tous les décès chez les PVVIH et occupaient le 2e rang de décès associés aux affections neurologiques chez les PVVIH. Elles étaient l’affection associée au plus fort taux de létalité (90,9 %). Un taux élevé de mortalité avait été rapporté en République Centrafricaine (14).
Les méningo-encéphalites associées au VIH ont été à l’origine de 28 cas de décès (19%). Elles sont au troisième rang des décès dus aux affections neurologiques chez les PVVIH. Le taux de létalité dans les méningo-encéphalites était de 70,0 %. Ce qui les place en deuxième rang des manifestations neurologiques les plus létales chez les PVVIH. Ce taux est superposable à celui de ATANGANA et al. (2) qui avaient rapporté un taux de létalité de 80,9 %. Pour ces auteurs les méningo-encéphalites représentaient l’affection la plus létale des manifestions neurologiques du VIH.
Nous avons colligé 3 cas de leucoencéphalite multifocale progressive (LEMP) sur les 380 malades (0,8%); ce résultat est superposable à celui de CHESKY et al (5) qui ont colligé 2 cas sur 383 séropositifs (0,5%). Nous estimons que ce taux trouvé ne reflète pas la réalité car le plateau technique ne permet pas l’isolement du JC virus. De plus au cours des 25 dernières années, l’incidence de la LEMP a considérablement augmenté dans le contexte de l’épidémie VIH/SIDA (8). La LEMP ne disposant actuellement d’aucun traitement, elle conduit au décès en 2 à 6 mois.
Parmi les atteintes neurologiques, la toxoplasmose venait en première position avec 167 cas sur les 380 PVVIH colligés (43,9 %). Au Kwazulu natal en Afrique du sud, MIELKE (15) a rapporté que la toxoplasmose cérébrale vient en première position des processus expansifs intracrâniens chez les PVVIH. Nous avons enregistré 60 cas de décès par toxoplasmose cérébrale. Elle occupait le premier rang des décès par affection neurologique associée au VIH (40,8 %). Le taux de létalité était de 35,9 %. Elle occupait le 4ème rang des pathologies les plus létales. Ceci s’explique par une maîtrise des signes permettant son diagnostic rapide. En outre, un traitement bien codifié mis en place dans le service et habituellement débuté dès la suspicion clinique expliquerait la diminution du taux de létalité de cette affection (1, 10). Un taux de létalité de cette affection très élevé était rapporté à Abidjan en Côte d’Ivoire par GIORDANO C. et al. (9), KOUASSI B. et al.(12), ainsi que par d’autres auteurs (1, 21) qui avaient enregistré des taux de létalité pouvant atteindre 48,3 %. De nos jours, dès la suspicion de cette affection, le traitement d’épreuve spécifique doit être mis en place sans délai.
Parmi les 380 malades séropositifs, nous avons colligé 40 cas d’accidents vasculaires cérébraux (AVC) soit un taux de 10,5 %. Aucun de ces patients n’avait de facteurs risques cardiovasculaires connus. La moyenne d’âge a été de 39,6 ans. Cette moyenne d’âge est de 37 ans pour les AVC hémorragiques et de 40,4 ans pour les AVC ischémiques. Cette association a été déjà signalée par ENGSTROM et al (6). KOUASSI et al (12) en Côte d’Ivoire avaient colligés 75 cas d’AVC sur 405 séropositifs au VIH (18,5 %), SENE DIOUF et al (24) au Sénégal avaient rapporté 15 cas sur 93 séropositifs au VIH (16,1 %). EVERS S. et al (7) en Afrique du sud, ont rapporté 15 cas d’AVC dans une cohorte de 772 séropositifs au VIH (1,9 %). Nous avons noté la prédominance de l’AVC ischémique avec 31cas sur les 40 colligés. Cette prédominance a été également signalée par MOCHAN et al. (17) et SENE DIOUF et al (24). Il en ressort que tout malade présentant un AVC, surtout s’il est jeune et n’a aucun facteur de risque cardiovasculaire connu, devrait systématiquement bénéficier d’une sérologie VIH.
CONCLUSION
Le taux de létalité des affections neurologiques associées au VIH était de 38,7 % alors que la mortalité globale dans le service était de 9,7 %. Les méningites ont constitué la manifestation la plus létale (90,9 %). Elles sont suivies des méningo-encéphalites (70,0 %). A l’instar de la toxoplasmose cérébrale dont le diagnostic et le traitement sont bien codifiés, la prise en charge de toutes les complications neurologiques associées à l’infection VIH devrait être maîtrisée.
Tableau 1 : Répartition des patients hospitalisés, dans le service de neurologie du CHU campus de Lomé du 1er janvier 1996 au 31 décembre 2005, selon l’âge et le sexe.
|
Hommes |
|
Femmes |
|
Total |
|
n |
% |
n |
% |
n |
% |
|
2902 |
54,3 |
2445 |
45.7 |
5347 |
100 |
15-19 |
196 |
3,7 |
195 |
3,7 |
391 |
7,3 |
20-29 |
530 |
9,9 |
524 |
9,8 |
1054 |
19,7 |
30-39 |
660 |
12,3 |
601 |
11,2 |
1261 |
23,6 |
40-49 |
711 |
13,3 |
483 |
9,0 |
1194 |
22,3 |
50-59 |
392 |
7,3 |
254 |
4,8 |
646 |
12,1 |
60 et plus |
413 |
7,7 |
388 |
7,3 |
801 |
15,0 |
Tableau 2 : Répartition des patients séropositifs au VIH décédés, dans le service de neurologie du CHU Campus de Lomé du 1er janvier 1996 au 31 décembre 2005, selon les affections neurologiques, les tranches d’âges et le sexe.
Tranches d’âges (ans) |
|
15-19 |
|
|
|
20-29 |
|
|
|
30-39 |
|
|
|
40-49 |
|
|
|
50-59 |
|
|
|
60 et plus |
|
|
M |
F |
T |
|
M |
F |
T |
|
M |
F |
T |
|
M |
F |
T |
|
M |
F |
T |
|
M |
F |
T |
Toxoplasmose Cérébrale |
1 |
1 |
2 |
|
3 |
5 |
8 |
|
12 |
14 |
26 |
|
10 |
8 |
18 |
|
1 |
4 |
5 |
|
1 |
|
1 |
Méningites |
|
|
|
|
6 |
2 |
8 |
|
10 |
4 |
14 |
|
10 |
4 |
14 |
|
2 |
2 |
4 |
|
|
|
|
Méningo-encéphalites |
|
|
|
|
6 |
6 |
12 |
|
|
6 |
6 |
|
|
6 |
6 |
|
|
2 |
2 |
|
2 |
|
2 |
Accident vasculaire cérébral |
|
|
|
|
2 |
1 |
3 |
|
3 |
2 |
5 |
|
|
1 |
1 |
|
|
|
|
|
|
|
|
Myélopathies |
|
|
|
|
|
|
|
|
4 |
|
4 |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Maladie de Guillain Barré |
|
|
|
|
|
|
|
|
2 |
|
2 |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
LEMP |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
1 |
|
1 |
|
|
1 |
1 |
|
|
|
|
Zona |
|
|
|
|
|
|
|
|
2 |
|
2 |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Total |
|
|
2 |
|
|
|
31 |
|
|
|
59 |
|
|
|
40 |
|
|
|
12 |
|
|
|
3 |
M = masculin ; F = féminin ; LEMP = leucoencéphalite multifocale progressive
Tableau 3 : Taux de létalité des affections neurologiques, chez les patients séropositifs au VIH, dans le service de neurologie du CHU Campus de Lomé du 1er janvier 1996 au 31 décembre 2005
|
Nombre de séropositifs |
Nombre de décès |
Taux de létalité % |
|
(n = 380) |
(n = 147) |
(38,7) |
Toxoplasmose cérébrale |
167 |
60 |
35,9 |
Méningites |
44 |
40 |
90,9 |
Méningo-encéphalites |
40 |
28 |
70,0 |
AVC |
40 |
9 |
22,5 |
Myélopathies |
26 |
4 |
15,4 |
Spondylodiscite tuber. |
2 |
0 |
0,0 |
LEMP |
3 |
2 |
66,6 |
Maladie de Guillain-Barré |
42 |
2 |
4,8 |
Zona |
16 |
2 |
12,5 |
AVC = Accidents Vasculaires Cérébraux ; LEMP = leucoencéphalite multifocale progressive; Spondylodiscite tuber. = Spondylodiscite tuberculeuse
REFERENCES
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