AJNS
ORIGINAL PAPERS / ARTICLES ORIGINAUX
 
Paralysie cérébrale chez l’enfant dans le service de neurologie du Centre Hospitalier Universitaire Yalgado OUEDRAOGO (Burkina Faso)

Cerebral palsy in children in the neurology department of the Yalgado OUEDRAOGO University Hospital (Burkina Faso)


  1. Service de Neurologie, CHU Yalgado Ouédraogo, Ouagadougou, Burkina Faso
  2. Service d’adaptation physique et de réadaptation, CHU de Bogodogo, Ouagadougou
  3. Service de neurologie, CHU de Bogodogo, Ouagadougou
  4. Service de neurologie, CHU Souro Sanon de Bobo Dioulasso

E-Mail Contact - Julie Marie Adeline Wendlamita KYELEM : linejulyk@gmail.com


RESUME

Introduction La paralysie cérébrale est un motif fréquent de consultation en neurologie pédiatrique. Objectif: Décrire la situation épidémiologique et clinique des paralysies cérébrales à Ouagadougou et analyser les facteurs qui lui sont associés. Méthodes: Il s’est agi d’une étude transversale à visée descriptive et analytique incluant des patients âgés de moins de 15 ans, suivis dans le service de neurologie du CHU Yalgado Ouédraogo pour une paralysie cérébrale, confirmée par la clinique et l’imagerie cérébrale. Cette étude s’est déroulée du 1er avril 2022 au 30 Septembre 2022. Résultats: Nous avons colligé 350 cas de paralysie cérébrale au cours de la période d’étude. La prévalence hospitalière de la paralysie cérébrale en population pédiatrique était de 57,9%. L’âge moyen des patients était de 2,8 ans ± 2,6 mois avec des extrêmes de 5 à 7 ans. Le sexe ratio de 1,7. Les troubles du tonus prédominaient dans 74 % des cas, une hypotonie axiale dans 50,6% et la tétraplégie dans 50% des cas. Les anomalies à l’imagerie cérébrale étaient présentes chez 95,7% des patients. Une atrophie corticale cérébrale était retrouvée dans 77,7% des cas à l’imagerie cérébrale. Les étiologies étaient dominées par l’asphyxie néonatale dans 62,3%.  Les facteurs de risques des paralysies cérébrales étaient l’anoxie périnatale (p=0,005) et l’infection cérébrale (p=0,007). Conclusion: La paralysie cérébrale est une pathologie neurologique fréquente en population pédiatrique au Burkina Faso dont la prise en charge multidisciplinaire et onéreuse, avec des séquelles neurocognitives. La prévention des complications de la grossesse et de l’accouchement permettra de réduire l’incidence de la paralysie cérébrale dans notre contexte.

Mots clés: Paralysie cérébrale, prévalence, étude transversale, Burkina Faso.

 

SUMMARY

Abstract: Introduction Cerebral palsy is a frequent reason for consultation in pediatric neurology. Objective : To describe the epidemiological and clinical situation of cerebral palsy in Ouagadougou and analyse the associated factors. Methods: This was a descriptive and analytical cross-sectional study including patients aged less than 15 years, followed in the neurology department of the CHU Yalgado Ouedraogo for cerebral palsy, confirmed by clinical and cerebral imaging. The study ran from 1 April 2022 to 30 September 2022.Results: We collected 350 cases of cerebral palsy during the study period. The hospital prevalence of cerebral palsy in the pediatric population was 57.9%. The mean age of the patients was 2.8 years ± 2.6 months, with extremes of 5 to 7 years. The sex ratio was 1.7. Tonus disorders predominated in 74 % of cases, axial hypotonia in 50.6% and tetraplegia in 50%. Brain imaging abnormalities were present in 95.7% of patients. Cerebral cortical atrophy was found in 77.7% of cases on brain imaging. Neonatal asphyxia was the most common etiology in 62.3% of cases.  The risk factors for cerebral palsy were perinatal anoxia (p=0.005) and cerebral infection (p=0.007). Conclusion: Cerebral palsy is a frequent neurological pathology in the pediatric population of Burkina Faso, requiring multidisciplinary and costly management, with neurocognitive sequelae. Preventing complications during pregnancy and childbirth will reduce the incidence of cerebral palsy in our context.

Key words: Cerebral palsy, prevalence, cross-sectional study, Burkina Faso.

INTRODUCTION

Le terme de paralysie cérébrale (PC) ou d’infirmité motrice cérébrale (IMC) décrit un groupe de troubles permanent du développement du mouvement et de la posture entraînant une limitation d’activités imputables à des évènements ou atteintes non progressives survenues sur un cerveau en développement du fœtus ou du nourrisson. Il s’agit d’une pathologie englobant une série d’étiologies et de phénotypes différents, et est aussi associée à une variété d’affections concomitantes (notamment l’épilepsie, la déficience intellectuelle, les troubles sensoriels et les problèmes comportementaux (7, 17). C’est un problème de santé publique dans le monde par ces séquelles neurocognitives. La prévalence de la PC est estimée entre 1,5-3 pour 1000 naissances vivantes dans les pays développés (7). Dans les pays en développement, la prévalence est de 5-3 pour 1000 naissances vivantes (7). La santé materno-fœtale demeure toujours un enjeu de santé. Les structures et le personnel qualifiés dans la prise en charge sont insuffisants. Les problèmes de la prise en charge des PC, la prévalence dans le monde, dans les pays en développement et en particulier en Afrique subsaharienne ou le suivi des grossesses et de l’accouchement est insuffisante en font toute la problématique. Les études faites en Afrique subsaharienne notamment au Sénégal (14) et en Côte d’Ivoire (4) atteste toute de la prévalence élevée en population pédiatrique et des difficultés de prise en charge. La paralysie cérébrale est la première cause du handicap moteur chez l’enfant (7,17). Une étude réalisée au service de réadaptation fonctionnelle du Centre Hospitalier Universitaire de Bobo-Dioulasso menée en 2013 retrouvait la prématurité et l’anoxie cérébrale comme principales étiologies (6). L’objectif de notre étude était de décrire les aspects étiologiques des paralysies cérébrales et analyser les facteurs de risques afin d’améliorer la prise en charge de cette pathologie au service de neurologie du Centre hospitalier universitaire Yalgado OUEDRAOGO.

MATERIEL ET METHODES

Conception de l’étude: Cette étude a été menée dans un contexte où la demande de soins des pathologies neurologiques pédiatriques est fréquente. Elle s’est déroulée du 1er avril au 30 septembre 2022 dans le service de neurologie du Centre Hospitalier Universitaire Yalgado OUEDRAOGO (CHUYO) classé au troisième niveau du système de santé au Burkina Faso. Il s’est agi d’une étude transversale à visée descriptive et analytique. Notre étude incluaitles patientsâgés moins de 15ans suivis pour une paralysie cérébrale dans le service de neurologie du CHUYO, ayant bénéficié d’un scanner cérébral ou d’une imagerie par résonnance magnétique cérébrale.

Critères d’éligibilité: Notre population d’étude était constituée d’enfants de moins de 15ans dont le diagnostic de paralysie cérébrale était retenu devant

   •L’existence d’un retard ou l’absence d’acquisition psychomotrice

   •La présence de troubles moteurs ou posturaux et ou de troubles neurologiques

Variables: Les variables analysées étaient les caractéristiques sociodémographiques du patient (l’âge, le sexe, la zone de provenance) et celles parents (l’âge de la mère au moment de la grossesse, le niveau d’instruction et la profession des parents). Les antécédents anténataux (le suivi des grossesses, les pathologies maternelles au cours de la grossesse, les examens prénataux, les échographies obstétricales), périnataux (le terme de l’accouchement, le déroulement de l’accouchement, les mensurations à la naissance, l’apgar, la réanimation à la naissance, la durée de la réanimation) et post-nataux ( l’infection du système nerveux central, l’ictère néonatal, les dossiers d’hospitalisation en période néonatale) étaient collectés. Les variables concernant les données cliniques (le développement psychomoteur , les troubles moteurs, les troubles du tonus, la présence de mouvements anormaux , une épilepsie) et paracliniques (l’imagerie cérébrale, l’électroencéphalogramme, les examens complémentaires à visée étiologique) étaient aussi consignées.

Sources des données: les carnets de santé des mères pendant les consultations prénatales, les carnets de santé des enfants et les dossiers de suivi ou d’hospitalisation en pédiatrie.

Analyses statistiques: Les données recueillies ont été traitées et analysées par le logiciel Epi.info 7 version 7.2.1.0. Le seuil de signification est égal à p inférieur à 5%. Pour l’analyse comparative, les test de Student et de khi2 de KARL PEARSON ont été utilisés pour les observations dont la taille des effectifs était supérieure ou égale à 5 ; le test du khi2 corrigé de YATES a été utilisé pour les observations dont la taille des effectifs était inférieure à 5. Le seuil de significativité était de 5%.  Nous avons considéré qu’il y’a une différence statistique lorsque la valeur de « p » trouvée était inférieure à 5%.

Ethiques: Les informations collectées ont été exploitées avec le plus grand respect de l’anonymat et de la confidentialité durant de l’étude. L’accès aux données n’a été possible qu’après autorisation des premiers responsables du CHUYO et du service de neurologie et avec le consentement des parents des patients.

RESULATS

Fréquence

Durant notre période d’étude, 604 enfants ont été reçus en consultation dans le service de neurologie du CHUYO, 350 patients ont été retenus tenant compte des critères d’inclusion avec une prévalence de 57,9%.

Données sociodémographiques

L’âge moyen des patients était de 34,6 mois ± 2,6 mois (2,89 ans) avec des extrêmes allant de 1 mois à 15 ans. La tranche d’âge la plus représentée était celle de 1 à 24 mois avec 44% des cas. Le sex ratio était de 1,7. (Figure 1)

Données cliniques et paracliniques

Le suivi anténatal à travers les consultations prénatales et les échographies obstétricales étaient faits dans 78,3%. Les patients issus d’une grossesse non suivie représentaient 21,7% des cas. Dans notre série, 50,3% des mères avaient présenté une pathologie au cours de la grossesse. On notait une prééclampsie, un paludisme maternel, une infection TORCH (Toxoplasmose, Rubéole, Cytomégalovirus, Herpès), un diabète gestationnel respectivement dans 24,3%, 17,1%, 8% et 0,9% des cas. Les échographies obstétricales mentionnaient un retard de croissance intra-utérin et une malformation cérébrale fœtale suspectée respectivement 15,6% et 2,5% des cas.Les enfants issus d’une grossesse à terme étaient au nombre de 253, soit 72,3% des cas. La prématurité représentait 27,7% des cas. L’accouchement par voie basse était retrouvé chez 307 cas, soit 87,7% et l’accouchement par césarienne dans 12,3% des cas.  Les carnets de santé mentionnaient un accouchement dystocique avec une réanimation néonatale chez 186 patients (soit 53,1%) avec une durée de moins de 5minute dans 9,8%, une durée comprise en 5 et 10minutes dans 15,7% et une réanimation de plus de 10minutes dans 27,6% des cas. Une notion d’infection du système nerveux central était retrouvée en post natale dans 33,1% des cas; un traumatisme crânien par accident de la voie publique ou par chute domestique dans 1,8% (6patients) et 2 cas d’accident vasculaire cérébral.

Le motif de consultation était un retard des acquisitions motrices dans 84,1% des cas, des crises convulsives dans 6,5% et un retard des acquisitions cognitives dans 9.4% des cas. L’examen neurologique retrouvait un trouble moteur et un trouble du tonus respectivement dans 88,6% et 74.2% des cas. On notait un trouble des fonctions cognitives dans 48%, une atteinte neurosensorielle dans 3,7% et une épilepsie dans 71,4%.

Tous les patients retenus ont bénéficié d’une imagerie cérébrale, le scanner cérébral était réalisé chez 333 patients (95,1%) (Tableau 1). Les anomalies cérébrales étaient retrouvées dans 95,7 % des cas dominées par l’atrophie corticale et ou sous corticale (79,7%). Cette anomalie était présente à la tomodensitométrie cérébrale dans 77,7% des cas et à l’IRM cérébrale dans 2% des cas (figure3). L’électroencéphalogramme a été réalisé chez 250patients et était anormal dans 86% des cas. Des anomalies paroxystiques généralisées, une souffrance corticale avec des anomalies lentes localisées ou diffuses et des anomalies paroxystiques focales étaient retrouvées respectivement dans 38%, 32,4%, 15,6%. L’électroencéphalogramme revenait normal dans 14% des cas.

Données étiologiques

La paralysie cérébrale de cause périnatale dominait dans notre série (45%) et le facteur de risque le plus retrouvé était l’anoxie périnatale qui représentait 79% des cas(p=0,005). Le facteur de risque pour une paralysie cérébrale d’étiologie post-natale (35,4%) étaient dominées par les infections du système nerveux central. (p=0,007) (Figure 3) (Tableau 2).

DISCUSSION

Au cours de notre période d’étude, la fréquence hospitalière de la paralysie cérébrale était de 57,9%. Ce résultat est supérieur à celui de Nguefack et al. En 2016 (15) à Yaoundé qui retrouvait une fréquence de 18,3% et celui de Mbonda et al.en 2017(13) à Yaoundé qui retrouvait 20,3%. Ces études faites dans des unités de pédiatrie accueillant toutes les affections pédiatriques confondues pourrait expliquer les fréquences moins élevées que la nôtre.

Dans notre étude, l’âge moyen des enfants souffrant de PC était de 34,6 mois ± 2,6 mois (2,8 ans). Ces résultats se rapprochent de ceux obtenus par Mbonda et al(13) qui avaient retrouvés une moyenne d’âge de 31,7mois (2,6 ans) ainsi que Lagunju et al (12) au Nigéria qui décrivaient un âge moyen de 28,4mois (2,3 ans). On notait une prédominance masculine dans notre série, corroboré par les données de la littérature (5,13-15). Cette prévalence masculine pourrait s’expliquer par des facteurs génétiques, hormonaux et par des différences neurobiologiques entre les neurones des sujets des deux sexes (5, 2).

Aspects cliniques et paracliniques

Le retard des acquisitions motrices est le motif principal de consultation. Les signes cliniques les plus fréquents étaient les troubles du tonus avec dans 74,3% avec l’hypotonie axiale (50,6%). Ndiaye et al, (14) avait trouvé un taux similaire d’hypotonie axiale (48,04%). Un déficit moteur à type de tétraplégie était retrouvé dans 50% et dans 26,6% des cas une hémiplégie infantile. Ces résultats s’approchent de ceux de Nguefack et al. (15) qui avait retrouvé la tétraparésie spastique chez 67,9% des cas. Suvanand et al. (19) en Inde avaient trouvé 86,4% de tétraplégie. Shevell et al (18) retrouvait d’une tétraplégie spastique persistante même à l’âge adulte dans 35,5% des cas. Les troubles moteurs et posturaux sont fréquents dans les paralysies cérébrales avec une topographie et une sévérité variable, nécessitant une kinésithérapie adaptée afin d’éviter les complications et limiter de séquelles motrices. Le handicap moteur est un facteur important qui impacte sur la qualité de vie. La survenue de crise épileptique était fréquente dans notre série. Dans les séries africaines, une épilepsie était retrouvée respectivement dans 57,5%, 35,6% et 31,2 % au Cameroun (15), Sénégal (14) et en Côte d’ivoire (4). L’étude de Shevell et al montrait que la coexistence avec l’épilepsie était un facteur risque élevé de mauvais pronostic.

Tous les patients avaient bénéficié d’une imagerie cérébrale, 95,1% des patients avait réalisé une TDM crânio-encéphalique. Le scanner cérébral était anormal chez 90,8% des cas, similaire à l’étude Nguefacket al. (15) qui retrouvaient dans leur série 80% de TDM cérébrale pathologique. Les séries africaines corroboraient nos résultats avec une prédominance de l’atrophie corticale et ou sous corticale dans 59,5% (14),92.3% (15). L’IRM cérébrale reste l’imagerie de choix pour le diagnostic des PC (16). L’IRM fonctionnel et le Pet Scan réalisé dans les études (1, 16) montre un meilleur diagnostic lésionnel et permet de guider l’approche thérapeutique. Au cours de notre étude ; 4,9% des patients ont pu réaliser l’IRM cérébral du fait du coût encore élevé de cet examen entre 158,69 USD et 238,04USD.

Aspects étiologiques

Les étiologies périnatales dominaient avec une anoxie périnatale 62,3% des cas, justifié par le nombre élevé des accouchements dystociques. Notre résultat est similaire à celui de El Amrani ElIdrissi et al(5) qui révélait 62% de cas et inférieur à celui de Mbonda et al(13) qui rapportait 79,3% de cas. Les évènements anténataux et périnataux constituent une hétérogénéité des facteurs de risques responsables de paralysie cérébrale (9). Les facteurs de risque en Afrique sont connus et dominés par les anomalies de la grossesse et de l’accouchement et les infections du système nerveux central (4,14, 15). Les facteurs pathogènes de l’infirmité motrice cérébrale chez l’enfant sont complexes. Un suivi complet des différents facteurs de risque et une intervention opportune peuvent réduire considérablement le risque (20) En Afrique les conditions précaires d’accouchement et la fréquence des infections maternel et infantile font que l’anoxie périnatale et les infections infantiles du système nerveux central sont les facteurs de risques retrouvés. Une méta-analyse en chine (3) retrouvait la rupture prématurée des membranes, un faible poids corporel, une détresse respiratoire néonatale, une infection maternelle pendant la grossesse, une infection néonatale, l’ictère persistant étaient identifié facteurs de risque de paralysie cérébrale

CONCLUSION

La paralysie cérébrale est un problème de santé du fait de sa fréquence et des séquelles neurocognitives qu’on peut prévenir par une diminution des facteurs de risques. Notre étude a permis de mettre en évidence une prévalence intra hospitalière élevée. Les troubles moteurs et du tonus étaient fréquents. Les facteurs de risques de la paralysie cérébrale dans notre contexte étaient dominés par l’anoxie périnatale et l’infection cérébrale. Il est nécessaire de mener des actions préventives en améliorant le suivi des grossesses, la médicalisation de l’accouchement et l’amélioration des conditions de prise en charge des nouveau-nés à risque. La prise en charge efficace et adapté, le respect des programmes vaccinaux permettrait aussi de réduire les infections du système nerveux central dans la population pédiatrique.

CONFLITS D’INTERETS:  Pas de conflits d’intérêts.

FINANCEMENT: Aucun

CONTRIBUTION DES AUTEURS: Tous les auteurs ont lu et approuvé la version finale et révisée de cet article


REFERENCES

  1. ADAMSBAUM C, FEREY S, MOUTARD M-L. IRM cérébrale: corrélations pré et post-natales Gynecol Obstet Biol Reprod.2005;34:2S7-2S13.
  2. BENNAOUI F. L’infirmité motrice cérébrale. Arch Pediatr.2015;22:233-371.
  3. CHEN D, HUANG M, YIN Y, GUI D, GU Y, ZHUANG T,CHEN C, HUO K.Risk factors of cerebral palsy in children: a systematic review andmeta-analysi.Transl Pediatr 2022;11(4):556-564.
  4. DOUMBIA-OUATTARA M, KOUASSI L, DIAKITE I, AMON-TANOH M et al. Profil clinique des paralysies cérébrales de l’enfant à Abidjan (Côte d’Ivoire). Rev Neurol.2016;172S: A5-A100.
  5. EL AMRANI EL IDRISSI T, BOURROUS M, BOUSKRAOUI M. L’infirmité morice cérébrale à propos de 607 cas Profil épidémiologique, clinique, thérapeutique et évolutif de l’infirmité motrice cérébrale au niveau du service de pédiatrie « A » du CHU Mohammed VI Marrakech..http://wd.fmpm.uca.ma.2014;41-14.
  6. GANDEMA S, SANOUO, OUEDRAOGO A S, NACRO B. Profil épidémiologique et clinique des infirmités motrices cérébrales au centre hospitalier universitaire de Bobo-dioulasso (Burkina Faso). Mali Med.2015;3:50-54.
  7. GLADER L, TILTON A. Cerebral palsy. In: Feldman WBCCCLCREM, editor. Developmental-Behavioral Pediatrics (Fourth Edition) [Internet]. Philadelphia: W.B. Saunders; 2009 [cited 2014 Oct23]. p.653–62. Available from: http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/B978141603370700 0675.
  8. GLASS H C, LI Y, GARDNER M, A. BARKOVICH AJ, NOVAK I, MCCULLOCH C E, ROGERS EE. Early Identification of Cerebral Palsy Using Neonatal MRI and General Movements Assessment in a Cohort of High-Risk Term Neonates. Pediatr. Neurol.2021;118:20-25
  9. HIMMELMANN K, AHLIN K, JACOBSSON B, CANS C AND THORSEN T. Risk factors for cerebral palsy in children born at term. NFOG.2011;90:1070-81.
  10. KANNAN S, CHUGANI H T. Applications of Positron Emission Tomography in the Newborn Nursery. Semin Perinatol.2010;34(1):39-45.
  11. KIRSTEN A. DONALD, PHIL M, SAMIA P, KAKOOZA-MWESIGE A and BEARDEN D. Pediatric Cerebral Palsy in Africa: A Syst Rev.2014;21(1):30-35.
  12. LAGUNJU IA, FATUNDE OJ. Epilepsy in Nigerian children with cerebral palsy. Dev Med Child Neurol.2007;49 (2):158-9.
  13. MBONDA E, NGUEFACK S, CHIABI A, DJAMPOU N E, PONDY O A et al. Epilepsie chez les enfants atteints d’infirmité motrice cérébrale: à propos de 412 observations à Yaoundé. Cameroun.Clinics in Mother and Child Health.2011;8:1-5.
  14. NDIAYE M, THIAM A, BAGNOU S, NDAO A, SENE-DIOUF F, et al. Cerebral palsy in Dakar. Dakar Med.2002; 47:77-80.
  15. NGUEFACK S, NGOUO TCHIFFO A, CHIABI A, MAH E, ENOH E et al. Aspects cliniques et étiologiques des infirmités motrices cérébrales chez l’enfant à Yaoundé: À propos de 134 cas à l’hôpital gynéco-obstétrique et pédiatrique de Yaoundé (Cameroun). Health Sci Dis.2015;16(1):104-17.

16- PALRAJ P, SIDDAN G. Deep Learning Algorithm for Classification of Cerebral Palsy from Functional Magnetic Resonance Imaging (fMRI). Int J Adv Comput Sci Appl.2021;12: 3.

  1. ROSENBAUM P, PANETH N, LEVITON A, GOLDSTEIN M, BAX M, DAMIANO D, et al. A report: the definition and classification of cerebral palsy. Dev Med Child Neurol Suppl 2007; 109:8-14.
  2. SHEVELL M I, MAJNEMER A, MORIN I. Etiologic yield of cerebral palsy: a contemporary case series. Pediatr. Neurol.2003;28(5):352-359.
  3. SUVANAND S, KAPOOR SK, REDDAIAH VP, SINGH U, SUNDARAM KR. Risk factors for cerebral palsy. Indian J Pediatr.1997;64:677-85.

20-ZHAO M, DAI H, DENG Y, et al. SGA as a Risk Factor for Cerebral Palsy in Moderate to Late Preterm Infants: System Review and Meta-analysis. Sci Rep 2016;6:38853.




© 2002-2018 African Journal of Neurological Sciences.
All rights reserved. Terms of use.
Tous droits réservés. Termes d'Utilisation.
ISSN: 1992-2647